De Jeanne-Marie Lamiscarre, je possède, comme tout généalogiste consciencieux, son acte de naissance, son acte de décès et son acte de mariage.
Étiquette : Pays Basque
Comment mieux vous sensibiliser aux difficultés des recherches au Pays Basque qu’en vous présentant la famille de Jean Etchart et Marie Mendiburu telle que j’ai pu la reconstituer à force de recherches, de coups de chance et de surprises.
D’après l’état-civil, le couple a eu 13 enfants dont 3 morts en bas-âge. Mais comme toujours au Pays-Basque, rien n’est aussi simple qu’il n’y parait. Au décès de Jean en 1846, ce ne sont pas 13 mais 14 enfants qui sont désignés héritiers.
Et quand, dans un acte de 1867, Marie Mendiburu vend un terrain en ne citant plus que deux de ses 14 enfants comme héritiers de son mari, j’ai compris que les recherches sur cette fratrie n’allait pas être simple.
J’ai pris l’habitude lorsque j’étudie une famille de rechercher systématiquement les naissances, mariages et décès de tous les enfants. Cela complique les recherches mais offre ainsi une vue d’ensemble de la famille et de son évolution dans le temps. Et puis, en publiant mon arbre avec ces informations, ce sont autant de petits cailloux que je laisse sur la toile. Et ces petits cailloux m’offrent parfois de belles rencontres. C’est ainsi que j’ai pu rencontrer Arnaud Etchart arrière-arrière-arrière grand-père de mes enfants par l’intermédiaire d’un de ses descendants d’une autre branche que la mienne…
On oublie parfois l’importance de se rendre dans les villages où ont vécu nos ancêtres. Moi la première bien entendue.
C’est à l’occasion d’une balade généalogique à Méharin que j’ai découvert ces deux stèles dans le petit cimetière entourant l’église. Elles étaient posées contre le mur de l’église. J’ai failli ne pas les voir.
Il était une fois une famille de meuniers installée à Uhart-Mixe (Ah les meuniers… un bonheur pour les généalogistes mais c’est une autre histoire revenons à nos tontons). En cette fin de 19ème siècle au Pays Basque, la vie n’est pas facile pour les enfants cadets. Alors, comme beaucoup de jeunes basques, ils partent de l’autre côté de l’Atlantique chercher fortune. Mais où et que deviennent-ils ? C’est en général la question la plus difficile.