Catégorie : Pays Basque

Le jour où j’ai trouvé la succession de Geronimo Etchart, basque émigré à Buenos-Aires

Geronimo Etchart, je vous l’ai déjà présenté ici. Petit basque né dans le village de Sumberraute, orphelin de père à l’âge de 5 ans, il émigre à 13 ans en Argentine. Lorsqu’il se déclare au consulat de Buenos-Aires, il est fabricant de tabac. Je connaissais sa famille grâce à la déclaration de succession faite en France par sa femme Louise Piccalugga lors d’un voyage dans la famille de son mari. Je n’avais pas trouvé dans les registres paroissiaux numérisés par Familysearch son acte de mariage, ni d’ailleurs les actes de naissance de ses neuf enfants malgré une localisation très précise de la famille à Buenos-Aires. Au hasard de recherches dans les nouveaux fonds disponibles sur le site Familysearch pour Buenos-Aires, j’ai découvert son jugement de succession que j’ai parcouru avec l’impression d’avoir découvert un trésor.

Le jour où j’ai lu la presse ancienne

De Jeanne-Marie Lamiscarre, je possède, comme tout généalogiste consciencieux, son acte de naissance, son acte de décès et son acte de mariage.

Etudier une famille au Pays-Basque : entre émigration et lacunes

Comment mieux vous sensibiliser aux difficultés des recherches au Pays Basque qu’en vous présentant la famille de Jean Etchart et Marie Mendiburu telle que j’ai pu la reconstituer à force de recherches, de coups de chance et de surprises.

D’après l’état-civil, le couple a eu 13 enfants dont 3 morts en bas-âge. Mais comme toujours au Pays-Basque, rien n’est aussi simple qu’il n’y parait. Au décès de Jean en 1846, ce ne sont pas 13 mais 14 enfants qui sont désignés héritiers.

Et quand, dans un acte de 1867, Marie Mendiburu vend un terrain en ne citant plus que deux de ses 14 enfants comme héritiers de son mari, j’ai compris que les recherches sur cette fratrie n’allait pas être simple.

Le jour où j’ai rencontré Arnaud Etchart

J’ai pris l’habitude lorsque j’étudie une famille de rechercher systématiquement les naissances, mariages et décès de tous les enfants. Cela complique les recherches mais offre ainsi une vue d’ensemble de la famille et de son évolution dans le temps. Et puis, en publiant mon arbre avec ces informations, ce sont autant de petits cailloux que je laisse sur la toile. Et ces petits cailloux m’offrent parfois de belles rencontres. C’est ainsi que j’ai pu rencontrer Arnaud Etchart arrière-arrière-arrière grand-père de mes enfants par l’intermédiaire d’un de ses descendants d’une autre branche que la mienne…

Un malheur ordinaire

Un acte notarié est parfois l’occasion de rentrer dans l’intimité de nos ancêtres. C’est en tout cas le sentiment que j’ai eu en lisant le testament de Marie Bidau.

Le jour où je suis allée à Méharin

On oublie parfois l’importance de se rendre dans les villages où ont vécu nos ancêtres. Moi la première bien entendue.

C’est à l’occasion d’une balade généalogique à Méharin que j’ai découvert ces deux stèles dans le petit cimetière entourant l’église. Elles étaient posées contre le mur de l’église. J’ai failli ne pas les voir.

A travers les registres matricules : portrait de familles en 1914

Qu’elle devait sembler bien loin cette guerre vue du petit village d’Orègue. Pour Jean Aribit et Jeanne Dublanc, parents  de six garçons et deux filles nés de 1874 à 1892,  la vie suivait son cours en ce début du 20ème siècle. Les trois aînés étaient mariés et pères de famille.

Famille Aribit-Dublanc

La famille Aribit-Dublanc (dans l’état actuel de mes recherches)

Et puis le 2 août 1914 :

Le jour où j’ai retrouvé les oncles d’Amérique…

Il était une fois une famille de meuniers installée à Uhart-Mixe (Ah les meuniers… un bonheur pour les généalogistes mais c’est une autre histoire revenons à nos tontons). En cette fin de 19ème siècle au Pays Basque, la vie n’est pas facile pour les enfants cadets. Alors, comme beaucoup de jeunes basques, ils partent de l’autre côté de l’Atlantique chercher fortune. Mais où et que deviennent-ils ? C’est en général la question la plus difficile.

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