Geronimo Etchart, je vous l’ai déjà présenté ici. Petit basque né dans le village de Sumberraute, orphelin de père à l’âge de 5 ans, il émigre à 13 ans en Argentine. Lorsqu’il se déclare au consulat de Buenos-Aires, il est fabricant de tabac. Je connaissais sa famille grâce à la déclaration de succession faite en France par sa femme Louise Piccalugga lors d’un voyage dans la famille de son mari. Je n’avais pas trouvé dans les registres paroissiaux numérisés par Familysearch son acte de mariage, ni d’ailleurs les actes de naissance de ses neuf enfants malgré une localisation très précise de la famille à Buenos-Aires. Au hasard de recherches dans les nouveaux fonds disponibles sur le site Familysearch pour Buenos-Aires, j’ai découvert son jugement de succession que j’ai parcouru avec l’impression d’avoir découvert un trésor.
Catégorie : Le jour où
De Jeanne-Marie Lamiscarre, je possède, comme tout généalogiste consciencieux, son acte de naissance, son acte de décès et son acte de mariage.
J’ai pris l’habitude lorsque j’étudie une famille de rechercher systématiquement les naissances, mariages et décès de tous les enfants. Cela complique les recherches mais offre ainsi une vue d’ensemble de la famille et de son évolution dans le temps. Et puis, en publiant mon arbre avec ces informations, ce sont autant de petits cailloux que je laisse sur la toile. Et ces petits cailloux m’offrent parfois de belles rencontres. C’est ainsi que j’ai pu rencontrer Arnaud Etchart arrière-arrière-arrière grand-père de mes enfants par l’intermédiaire d’un de ses descendants d’une autre branche que la mienne…
Petit dernier d’une fratrie de cinq enfants, Jean Delhoume est né à Charroux en 1849 dans une famille d’agriculteurs, petits propriétaires. Rien ne le prédestinait au professorat, son frère Gabriel de 19 ans son aîné est d’ailleurs recensé en 1850 avec un niveau d’instruction de 0.
Pourtant, Jean entre finalement à l’Ecole Normale de Poitiers. Après avoir eu son diplôme en août 1869 et enseigné quelques temps à Poitiers, il prend son premier poste à Availles près de Châtellerault le 19 août 1872. Availles est alors un petit village de 704 habitants.
On oublie parfois l’importance de se rendre dans les villages où ont vécu nos ancêtres. Moi la première bien entendue.
C’est à l’occasion d’une balade généalogique à Méharin que j’ai découvert ces deux stèles dans le petit cimetière entourant l’église. Elles étaient posées contre le mur de l’église. J’ai failli ne pas les voir.
Depuis quelques années, j’ai entrepris d’identifier les frères et sœurs de mes ancêtres en retrouvant au moins leurs actes de naissances, de mariages et de décès, ceci afin d’avoir une vision plus globale du cercle familial. Et parfois, je m’attarde au fil de mes découvertes sur la famille d’un de ces frères et sœurs.
C’est ce que j’ai fait avec Angélique Lavaud, sœur aînée de mon arrière-grand père.
Il était une fois une famille de meuniers installée à Uhart-Mixe (Ah les meuniers… un bonheur pour les généalogistes mais c’est une autre histoire revenons à nos tontons). En cette fin de 19ème siècle au Pays Basque, la vie n’est pas facile pour les enfants cadets. Alors, comme beaucoup de jeunes basques, ils partent de l’autre côté de l’Atlantique chercher fortune. Mais où et que deviennent-ils ? C’est en général la question la plus difficile.